Conseils sur la vie quotidienne
Pour gérer l’épilepsie au quotidien, il y a plusieurs aspects à considérer. Ces conseils sont destinés à vous aider à mener une vie aussi normale que possible tout en minimisant le risque de crises.
Les facteurs les plus importants à prendre en compte :
- Le bon suivi du traitement (appelé l’Observance Médicamenteuse) : Suivre scrupuleusement le traitement médicamenteux prescrit par votre médecin est crucial. L’irrégularité dans la prise de médicaments peut grandement affecter la fréquence des crises.
- Sommeil : Un sommeil adéquat est essentiel. Il faudrait viser au moins 7 à 8 heures de sommeil de qualité chaque nuit (ok, c’est parfois impossible à tenir). Si, comme moi, vous êtes sujet à des apnées du sommeil, vous pouvez envisager d’avoir un appareillage adapté.
Ensuite, pour bien vivre avec une épilepsie, il est important de :
- Gérer son stress à l’aide de techniques comme la méditation ou le yoga.
- Équilibrer son alimentation. Certains régimes, comme le régime cétogène, ont été étudiés pour leur impact potentiellement positif sur l’épilepsie.
- Éviter l’alcool et les substances psychoactives qui peuvent interagir avec les médicaments antiépileptiques et augmenter la fréquence des crises.
- Informer son entourage et ses proches de votre condition. Ils peuvent être formés à reconnaître les signes d’une crise imminente et à agir en conséquence.
- Effectuer des visites médicales régulières pour ajuster le traitement et discuter de tout effet secondaire ou autre préoccupation.
Enfin, selon votre type d’épilepsie, les éléments à prendre en compte sont :
- Activité Physique : L’exercice peut avoir des effets variables selon le type d’épilepsie. Consultez toujours votre médecin avant de commencer un nouveau régime d’exercice.
- Équipement d’Urgence : Selon la sévérité de votre épilepsie, avoir un équipement d’urgence (bracelet d’identification, carte indiquant la conduite à tenir, médicament d’urgence, ..) peut être plus ou moins important.
- Le journal des crises (et de leur contexte) pour aider votre médecin à ajuster votre traitement et mieux gérer des facteurs favorisants ou déclencheurs de crises. Pour identifier leur risque, il faudrait relever les moment où on y est exposé sans qu’aucune crise n’apparaisse ensuite.